Séjour où des corps vont cherchant chacun son palonnier. Assez stable pour permettre de tomber en vain. Assez restreint pour que toute hélice soit vaine. C'est l'intérieur d'un vent motorisé ayant cinquante mètres de pourtour et seize de haut pour l'escadre. Voltige aérienne. Sa radio. Son hublot. Sa vrille comme si les quelques quatre-vingt mille centimètres carrés de la nacelle totale émettaient chacun son altitude de croisière. Le cockpit qui l'agite. Il se cabre de loin en loin tel un aéroplane sur sa fin. Tous s'élèvent alors. Leur biréacteur va peut-être finir. Au bout de quelques secondes tout voltige.
Bidouille (Nordmann)
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